Intervenons-nous

Lors de son discours à la 75ème Assemblée Générale des Nations Unies ce mardi 22 septembre 2020, Félix Tshisekedi a évoqué la crise crée par la pandémie du coronavirus.

Selon le Président de la RDC, à part des innombrables pertes en vies humaines cette pandémie a perturbé les économies des pays affectés; et a freiné la réalisation de leurs efforts pour réduire la pauvreté.

«La Coordination multilatérale et cohérente assurée par l’ONU en général et l’Organisation mondiale de la santé en particulier; a réussi à garantir une solidarité internationale véritable, efficiente et efficace; et a permis de promouvoir une plus grande interaction avec les partenaires au développement; et les institutions financières et économiques internationales, en vue de mobiliser les ressources à la lutte contre la pandémie; ainsi qu’à aider les pays en développement, à renforcer leurs systèmes de santé nationaux.» a-t-il dit.

Le Président congolais souhaite ainsi l’annulation et autres allègement de la dette, pour aider les pays en développement à sortir effectivement de la crise.

«Pour la RDC, afin d’aider les pays en développement à sortir effectivement de la crise et à mieux assurer l’après covid-19; les efforts de la communauté internationale devraient inclure l’annulation et autres allègement de la dette; afin de leur permettre de mieux se reconstruire. Nous saluons les efforts et les mesures prises par le G20; et par les institutions financières internationales, en reportant les délais de paiement de la dette; et les invitons à prendre d’autres décisions, en vue de son annulation totale.» dit Tshisekedi.

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Félix Tshisekedi n’a pas manqué de remercier les Partenaires de la RDC; pour l’assistance apportée à son pays « en ce moment particulièrement difficile »; et a sollicité de nouveau leur soutien aux efforts et aux mesures coordonnées prises à ce jour par le Gouvernement; pour lutter contre la covid-19 et son après.

Il estime cependant que toutes ces mesures de soutien ou de financement supplémentaire des pays en développement ne devrait être liées à aucune conditionnalité; et ne devraient pas non plus imposer d’entreprendre certaines réformes de politique économiques; tels que des mesures d’austérité.

«Aussi, je lance un appel à la communauté internationale, à renforcer la solidarité internationale, les efforts conjoints, la coopération multilatérale; et le partenariat avec tous les pays en développement, y compris dans le domaine du renforcement des capacités et de l’assistance technique; pour combattre et arrêter une maladie qui est notre ennemi commun, et démontrer notre capacité à travailler ensemble dans la solidarité.» a-t-il dit.

Museza Cikuru

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