L’apparition du nouveau coronavirus en Chine et sa propagation à travers le monde a fait trembler des continents.
Vite des pays développés se sont vu débordé par la propagation de cette maladie et le nombre des décès qu’elle a engendrés. Des chercheurs et médecins prévoyaient l’hécatombe pour l’Afrique.
Quelques mois après, alors que le monde enregistre 24.637.544 cas positifs et 835045 décès, l’Afrique s’en sort avec 1.084.904 cas et 24.683 décès.
L’Afrique s’en sort plutôt bien! Il est le deuxième continent le moins touché après l’Océanie. «L’hécatombe ne s’est pas produit».
Comment expliquer qu’un continent pauvre avec un système de santé aussi défaillant puisse s’en sortir aussi bien là où les pays riche semblaient être dépassés ?
Certaines hypothèses sont alors avancées notamment le climat. «Comme la grippe, le coronavirus serait une maladie qui s’épanouit à la saison froide et supporterait mal la chaleur, la sécheresse, voire une forte exposition au soleil.» disent des chercheurs.
Cette hypothèse est contredite par le directeur des affaires internationales de l’institut Pasteur, Pierre-Marie Girand, cité par midilibre.fr. « D’expérimentations in vitro, il a été constaté que le coronavirus se multipliait très bien dans la chaleur.» a fait savoir le chercheur.
D’autres chercheurs avancent comme hypothèses, les déplacements limités de la population africaine.
«Pour mémoire, on ne trouve qu’un seul aéroport africain dans la liste des 50 sites mondiaux concentrant le plus de trafic aérien : celui de Johannesburg.» écrit le site français.
Cette hypothèse trouverait place si des cas de cette pandémie n’étaient pas annoncés en Afrique. Comment expliqué que Kinshasa une ville densément peuplée où la population vie au « taux du jour » ce soit en sortit alors qu’elle est l’épicentre de cette maladie en RDC ?
Si les africains ne peuvent pas se déplacer vers l’extérieur, cela ne veut pas dire qu’ils restent cloîtrés chez eux.
La jeunesse de la population
Une hypothèse qui fait pratiquement l’unanimité dans le monde scientifique et médical est que la majorité des cas sévères de Covid-19 concerne des personnes de plus de 60.
En Afrique, l’âge médian est de 19,4 ans avec 60% de la population qui a moins de 25 ans. 5% seulement de la population africaine a plus de 65 ans. La résistance de l’Afrique viendrait alors de sa population jeune.
Cette résistance de l’Afrique au coronavirus vient encore une fois appuyée la thèse selon laquelle le salut de l’Afrique viendra de la jeunesse de sa population. Malheureusement celle-ci se sent marginalisée par les politiques gouvernementales qui ne prennent pas en compte leurs aspirations.
Une leçon donné par un virus aux dirigeants africains afin qu’ils comprennent une fois pour toute qu’ils doivent investir dans la jeunesse s’ils ne veulent pas voir demain disparaître ce grand continent.
Thomas Uzima