L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé mardi 25 août 2020 que les cas de réinfection au nouveau covid-19 seront «très peu nombreux»; après l’annonce lundi d’un premier cas avéré à Hong Kong.
«Il n’y a probablement qu’une faible possibilité que des personnes soient réinfectées par la Covid-19.» a déclaré une porte-parole de l’OMS, la Dr Margaret Harris, selon Onu Info.
Des rapports de Hong Kong ont indiqué qu’un homme avait contracté le nouveau coronavirus pour la deuxième fois; dans un intervalle de plus de quatre mois.
S’adressant aux journalistes à Genève, la Dr Harris, a minimisé les craintes que ce développement puisse annoncer une nouvelle alerte au coronavirus.
«L’autre chose importante à noter est que les chiffres sont très, très petits.» a-t-elle fait valoir. Selon l’OMS, il s’agit donc d’un cas de covid-19 documenté sur plus de 23 millions.
Pour l’agence onusienne, la réinfection par la Covid-19 ne semble pas être un événement régulier. «Cela ne semble pas être une situation fréquente, (sinon) nous aurions vu beaucoup plus de cas.» a-t-elle ajouté, alors que des questions subsistent quant à la durée de l’immunité contre le coronavirus.
Des questions sur la protection immunitaire
Plus largement, l’agence onusienne salue cette dynamique tendant à identifier les effets de la pandémie. Jusqu’à présent, lorsqu’une personne était identifiée comme réinfectée, il n’était pas clair si cela provenait d’un problème de test ou effectivement d’une nouvelle infection, a dit la porte-parole de l’OMS.
Une façon pour l’OMS de rappeler qu’elle a donc eu «de temps en temps des rapports anecdotiques de personnes testées négatives, puis positives». «Et jusqu’à cette affaire, il n’était pas clair s’il s’agissait simplement d’un problème de dépistage ou si les gens étaient infectés une seconde fois.» a insisté la Dr Harris.
Selon des rapports des médias, des chercheurs de Hong Kong ont annoncé lundi avoir identifié le premier cas avéré de réinfection. Deux autres ont ensuite été mentionnés aux Pays-Bas et en Belgique par des médecins.
Mais pour l’OMS, l’urgence est de comprendre, «ce que cela signifie en termes d’immunité (des personnes) ». «Et c’est pourquoi nous avons beaucoup de groupes de recherche qui suivent réellement les gens, mesurent les anticorps, essaient de comprendre combien de temps dure la protection immunitaire – la protection immunitaire naturelle. Et cela doit être compris car ce n’est pas la même chose que la protection immunitaire qu’un vaccin fournit.» a poursuivi la Dr Harris.
Museza Cikuru