L’Administrateur Assistant chargé des questions politiques et de l’administration dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu, Maître Archimède Karhebwa, a exprimé sa vive inquiétude concernant la recrudescence de l’insécurité à Minova, notamment en raison de la détention illégale d’armes à feu par des civils se faisant passer pour des membres des « Wazalendo ».
Cette déclaration intervient quelques jours après l’assassinat d’un jeune entrepreneur, survenu dans le quartier de l’Av. Bondeko, par des individus armés non identifiés.
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Selon Maître Karhebwa, la circulation des armes parmi la population civile doit impérativement cesser afin de mettre fin à l’insécurité qui s’installe progressivement dans cette zone, classée en tant que zone opérationnelle.
L’Administrateur a ainsi appelé les autorités militaires présentes à Minova à mener des enquêtes approfondies, non seulement pour identifier les auteurs de ce dernier crime, mais aussi pour saisir les armes circulant illégalement entre les mains des civils.
« Il est inacceptable que des civils détiennent des armes comme bon leur semble. Il est impératif de contrôler strictement qui a le droit de posséder une arme et qui ne doit pas en avoir. Ces armes ne doivent pas être en circulation parmi la population. Chacun peut se revendiquer Muzalendo (patriote), mais il est crucial de définir clairement les critères pour appartenir à ce groupe. Nous allons organiser d’autres réunions de sécurité afin de dénoncer ces cas de criminalité qui commencent à s’installer dans la région. Cela pourrait également être une stratégie de l’ennemi pour rendre la zone de Buzi invivable, provoquer la fuite de la population et ouvrir la voie à une entrée militaire. J’appelle donc la population au calme, à ne pas céder à la panique. Si c’est un plan de l’ennemi, nous serons prêts à le défier », a déclaré Maître Archimède Karhebwa.
Jean-Claude Mukulu
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