A Kamanyola, les acteurs de la Société Civile Environnementale appellent à respecter les lieux de repos, la maternité et la mangeoire des hippopotames. Ceci intervient après un autre incident ayant conduit à des blessures graves d’un pêcheur.
En effet selon la Société Civile Environnementale de Kamanyola, le pêcheur Kazimoto habitant de Mugerero/Kamanyola dans le territoire de Walungu a été graillé par l’hippopotame au long de la Rivière Ruzizi juste à côté du confluent entre les rivières Ruzizi et Luvungi, zone géostratégique réunissant le Rwanda, le Burundi et la RDC ce Mercredi 13 octobre 2021 aux environs de 19 heures quand il cherchait les poissons.
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« Il s’est vu face-à-face de l’hippopotame mâle très affamé et pernicieux. Voulant se sauver, la victime s’est plongée dans l’eau pour tenter de voguer mais en vain, car dit-il l’hippopotame se défend bien sûr le sol que dans l’eau. L’hippopotame l’a rapidement fracassé le bras gauche et le tarse de son pied gauche. Il a mené un combat d’environ 1 heures 30 minutes, dit-il. La victime a essayé d’appeler les militaires se trouvant à une courte distance mais ça n’a pas tenu. Les passants l’ont acheminé immédiatement dans un hôpital de Kamanyola où il prend les soins appropriés », lit-on dans un message parvenu à LaPrunelleRDC.Info.
Pour la Société Civile Environnementale, il faut que les habitants et pêcheurs respectent les lieux de repos de ces animaux, leur maternité et les leurs mangeoires afin d’éviter pareils incidents.
« La Société civile Environnementale Noyau de Kamanyola, interpelle toujours les cultivateurs, éleveurs et pêcheurs de continuer à respecter scrupuleusement le lieu de repos, la maternité et la mangeoire des hippopotames à défaut de quoi les habitants de la Région des Grands-Lacs seront toujours victimes alarmiste car la population des hippopotames se multiplie », insiste le Porte-Parole de la Structure.
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Il faut dire que pareils incidents entre hippopotames et les humains sont récurrents dans la région de Kamanyola et toute la zone de la Plaine de la Ruzizi. Des habitants ont eu à tuer des hippopotames au grand mécontentement des organisations et acteurs environnementaux et de défense des droits des animaux.
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