Les Organisations de Développement des quartiers Cahi et Panzi ont échangé ce samedi 11 septembre avec des cadres de base, habitants et organisations locales, sur les démarches visant l’obtention de la commune de Panzi. Dans la grande salle de la paroisse de Panzi, cette réunion a regroupé les membres de la Société Civile, les Comités locaux de développement (CLD), les cadres de base, ainsi que des habitants des quartiers Cahi et Panzi.
Dans son mot d’ouverture, la cheffe de quartier Panzi a salué les démarches menées par ces organisations, pour que la population de son entité parvienne à obtenir la commune de Panzi, tout en soulignant l’importance d’avoir ladite commune.
Le Président de ces Organisations de Développement des quartiers Cahi et Panzi, Boris Borauzima, dit être satisfait de cette 10ème assemblée générale, dans le processus visant l’élévation des quartiers Cahi et Panzi en une commune, celle de Panzi.
«L’Assemblée provinciale a mis une commission de 11 députés pour faire la descente sur terrain et voir l’état de lieu de ces quartiers pour l’ériger en commune. La commission a été mise au pied et a déjà contacté quelques notables de Cahi. Ils vont proposer les résultats obtenus à la prochaine session de septembre, et après l’avis favorable de l’Assemblée provinciale, le rapport sera transmis à Kinshasa pour que le premier ministre puisse signer le décret,» dit-il, confiant.
Celui-ci dit remercier des notables du milieu, et spécialement le prix Nobel de la paix, Dr Mukwege, pour le rôle qu’ils jouent pour que leur entité obtienne des routes notamment, avant qu’elle ne soit une commune.
«On a aussi discuté sur les routes déjà en chantier à Panzi dont la route Maison blanche-la Solidarité qui est déjà en construction. La population va soutenir cette initiative pour que nos routes soient asphaltées. On va asphalter 2km de la route principale et d’autres routes secondaires seront construites suivant les moyens,» promet-il.
Patient Bagalwa Koko, promoteur du collège Adora et habitant de Panzi, soutient les démarches menées par ces organisations.
«J’avais l’engouement de venir pour comprendre les idées d’ensemble qui vont nous permettre d’atteindre l’objectif. Personnellement je suis satisfait, que nous Panzi puissions exister comme commune, car il y a beaucoup d’activités que nous partons réaliser dans la commune d’Ibanda, loin d’ici chez nous. De fois à cause des embouteillages, on connait beaucoup de retards, et beaucoup d’autres devoirs qu’on doit réaliser en tant que citoyen. Mais si l’administration est ici chez nous, tout peut s’y faire,» explique-t-il.
Celui-ci dit croire que la commune de Panzi est possible, vu sa démographie, les habitants étant estimés autour de 300 mille habitants, avec des institutions, universités, écoles, hôpitaux, marchés et organisations locales.
Abiud Olinde